Les promesses du discours du trône risquent de nous ruiner

• Le déficit approche dangereusement de la barre des 400 milliards de dollars, mais le discours ne contient aucune indication que le gouvernement a un plan pour y faire face;
• Le gouvernement fait des annonces préoccupantes sur de nouveaux programmes coûteux et permanents sans lien avec la pandémie;
•   Les plans de subventions vertes ravivent les craintes de futurs éléphants blancs.

OTTAWA, ON : La Fédération canadienne des contribuables s’inquiète de l’agenda mis de l’avant par le gouvernement Trudeau dans le cadre du discours du trône un peu plus tôt aujourd’hui, qui ne contenait ni plan de diminution des dépenses, ni plan pour renouer avec la viabilité budgétaire, ni plan pour assurer une reprise économique par la base.

« Le déficit approche dangereusement de la barre des 400 milliards de dollars et il n’y a pas eu la moindre mention d’un plan pour mettre le frein sur les dépenses, » a dit le Directeur fédéral de la FCC, Aaron Wudrick. « On ne peut pas continuer à dépenser comme ça pour bien longtemps encore, mais cela ne semble pas être une source de préoccupation pour le gouvernement Trudeau. »

La dette fédérale atteindra les 1 000 milliards de dollars avant la fin de l’année. Le gouvernement s’endettera autant cette année fiscale qu’au cours des 22 années précédentes.

« Malheureusement, le gouvernement semble vouloir exploiter cette crise sanitaire pour faire passer d’énormes dépenses que nous ne pouvions pas nous payer avant la pandémie, » a dit Wudrick. « Avec un déficit aussi élevé, il est temps de recentrer les dépenses vers l’essentiel au lieu d’en rajouter encore davantage sur la carte de crédit. »

« Le gouvernement semble déterminé à mettre davantage d’argent dans l’approche ratée de subventionner quelques entreprises aux dépens des autres, » a dit Wudrick. « Une meilleure façon de faire serait d’aider toutes les entreprises de façon équitable en diminuant les impôts de tous et toutes.

« Nous espérons voir une mise à jour fiscale ou un budget d’ici la fin de l’année 2020, et encourageons le gouvernement à exercer davantage de prudence avec l’argent des contribuables qu’ils n’en ont montré avec leur rhétorique. »