Montréal, QC - La Fédération canadienne des contribuables profite de la parution de son 26e Rapport annuel sur la Transparence fiscale à la pompe pour applaudir l'initiative du gouvernement Legault de supprimer le prix plancher sur l'essence et pour l’inviter à poursuivre ses efforts afin de réduire la facture fiscale des automobilistes.
« Pendant trop d’années, le prix plancher a empêché les stations-service de concurrencer librement et d'offrir de meilleurs prix aux automobilistes, et les Québécois ont toutes les raisons de se réjouir de sa disparition définitive. », a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec pour la FCC. « En se débarrassant d'un tel mécanisme, le gouvernement Legault admet que les Québécois paient trop cher dans les stations-services »
« Cependant, d’autres mesures peuvent être mises de l’avant, comme la réduction de la taxe provinciale sur l'essence, afin de réduire le poids fiscal qui pèse sur les familles lorsqu'elles font le plein de leurs minifourgonnettes »
Depuis 1997, la Régie de l'énergie calcule chaque semaine le prix minimum estimé, qui établit le prix de vente minimum légal des produits pétroliers pour chaque région et sous-région du Québec. Si une station-service vend ses produits en dessous du prix minimum prescrit, elle s'expose à une mise en demeure pour pratiques commerciales déloyales.
Depuis 2018, la Régie de l'énergie a reçu 4950 copies de mises en demeure pour de l'essence vendue à un prix jugé trop abordable.
Le gouvernement Legault a annoncé en mai que le prix plancher sur l'essence serait aboli.
« Les stations-service n'auraient pas dû être sanctionnées pour avoir tenté de vendre de l'essence à un prix inférieur à celui fixé par le gouvernement », a affirmé Gagnon. « La politique de prix minimum a favorisé les grandes entreprises au détriment des consommateurs. Il était plus que temps que le gouvernement annonce son abolition »
Selon le rapport de la FCC, Montréal se classe au quatrième rang des villes canadiennes où les taxes sur l'essence sont les plus élevées du pays, soit 39 % du prix à la pompe.
Le Québec se classe également au cinquième rang des provinces en ce qui concerne le prix de l'essence, avec un prix moyen de 1,75 $ le litre.
« Les taxes élevées sur l'essence et la bureaucratie gouvernementale nuisent quotidiennement aux familles québécoises », a déclaré M. Gagnon. « Si le premier ministre François Legault veut réellement défendre les contribuables, il doit suivre l’exemple des premiers ministres du Manitoba, de l'Ontario et de Terre-Neuve-et-Labrador en réduisant la taxe provinciale sur l’essence. »
Le rapport complet de la FCC est disponible ICI .