Montréal, Québec : La Fédération canadienne des contribuables applaudit la décision du ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, d'abolir le prix minimum de l'essence fixé par la Régie de l'Énergie.
« Le prix minimum de l'essence que les fonctionnaires de la Régie de l'Énergie imposent aux stations-service n'a qu'un seul effet : il maintient les prix artificiellement plus élevés pour les automobilistes », a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec de la Fédération canadienne des contribuables. « Le prix minimum étouffe la concurrence et empêche les stations-service de baisser leurs prix. »
Le ministre Fitzgibbon a récemment annoncé son intention d'abolir le prix plancher sur l'essence afin de réduire le coût du litre à la pompe.
Chaque semaine, la Régie de l'énergie calcule le « prix minimum estimé » qui établit le prix minimum légal de vente des produits pétroliers pour chaque région et sous-région du Québec.
Si les propriétaires de stations-service vendent leurs produits en dessous du prix minimum estimé, ils recevront probablement une mise en demeure de la part de leurs concurrents pour pratiques commerciales déloyales.
Entre 2018 et 2023, la Régie de l'énergie a enregistré 4 787 mises en demeure émises pour de l'essence vendue à un prix jugé trop abordable par les concurrents.
« Près de 5 000 avertissements ont été remis à des stations-service par leurs concurrents parce qu'elles ne vendaient pas l'essence à un prix suffisamment élevé aux automobilistes », a déclaré M. Gagnon.
« M. Fitzgibbon prend la bonne décision en abolissant ce mécanisme injuste afin que les Québécois puissent bénéficier de prix plus abordables à la pompe.»