MONTRÉAL, QC – La Fédération canadienne des contribuables met en garde le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement contre l’imposition de la biométhanisation comme unique mode de gestion des matières résiduelles.
« Payer deux fois et demie le prix pour une différence négligeable ne tient pas la route, » a dit le Directeur Québec de la FCC, Renaud Brossard. « Nos gouvernements doivent garder en tête le rapport coût-bénéfice avant de verser des millions de dollars à partir des poches des contribuables. »
La FCC a comparé les frais d’exploitation prévus du centre de biométhanisation de Montréal-Est au coût moyen d’élimination d’une tonne de matière résiduelle à Montréal. L’exploitation du centre de Montréal-Est coûtera 229,97$ par tonne aux contribuables montréalais, tandis que la ville prévoit un coût moyen de 91,25$ par tonne pour l’élimination de matières résiduelles dans les sites existants en 2025.
Les usines de biométhanisation sont en mesure de capter 99,1 pour cent des biogaz émis, par rapport à 97 pour cent selon les meilleures pratiques des sites d’enfouissement existants. Contrairement aux sites d’enfouissements, les matières résiduelles traitées dans les installations de biométhanisation nécessitent davantage de traitement pour en faire l’élimination.
« Ce que Montréal propose de faire avec son usine de biométhanisation c’est d’ajouter une étape de traitement additionnelle, à fort coût, sans obtenir de résultats substantiellement meilleurs, » a dit Brossard. « Les Québécois et Québécoises devraient être méfiants de politiciens leur proposant de suivre cet exemple. »
Le rapport que la FCC a déposé au BAPE est disponible en cliquant ici : http://www.taxpayer.com/media/2021-05-12%20-%20M%C3%A9moire%20FCC%20BAPE%20r%C3%A9sidus%20ultimes.pdf