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7 Canadiens sur 10 s'opposent aux primes accordées à Radio-Canada

Auteur: Franco Terrazzano 2024/08/26

OTTAWA, ON – La Fédération canadienne des contribuables a publié les résultats d’un sondage mené par Léger, indiquant que 69 % des Canadiens s'opposent aux primes de 18,4 millions de dollars octroyées cette année par la Société Radio-Canada (SRC).
 

« Les résultats de ce sondage sont sans équivoque : une majorité écrasante de Canadiens s’oppose à ce que leurs impôts finance des primes chez Radio-Canada », a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec pour la FCC. « Ce sondage envoie un message clair à Catherine Tait, présidente de la CBC, ainsi qu’au Premier ministre Justin Trudeau : ces primes financées par les contribuables doivent cesser  »
 

Cette année, la SRC a alloué 18,4 millions de dollars en primes, portant le total à 132 millions de dollars depuis 2015.
 

Le sondage Léger demandait aux Canadiens s’ils soutenaient ou s’opposaient aux primes versées chez Radio-Canada, dont la somme dépasse les 18 millions de dollars cette année. 
 

Les résultats montrent que :
 

- 69 % s'y opposent;

- 16 % les soutiennent,

- 15 % sont indécis.
 

Parmi ceux ayant exprimé une opinion, 81 % des Canadiens se sont prononcés contre le versement ces primes.
 

La SRC coûtera 1,4 milliard de dollars aux contribuables cette année.
 

« Les Canadiens ne tolèrent pas que le gouvernement dilapide l'argent public en octroyant de généreuses primes aux dirigeants de la CBC », a ajouté Franco Terrazzano, directeur fédéral pour la FCC.  « Si Mme Tait ne prend pas l'initiative d'annuler ces primes, il incombe alors au ministre du Patrimoine, au ministre des Finances, ou au Premier ministre Trudeau d’intervenir pour mettre fin à cette pratique. »
 

Même Friends of Canadian Media, une organisation qui milite pour une SRC forte et dynamique, s’est opposée aux primes.
 

« Vous avez probablement entendu parler de la décision de CBC/Radio-Canada d’accorder 18 millions de dollars en primes, seulement quelques mois après l’annonce de suppressions d’emplois importantes », a déclaré Marla Boltman, directrice générale de Friends of Canadian Media, dans un récent bulletin d’information. « Cette décision est profondément déconnectée de la réalité et indigne de notre radiodiffuseur public national. »