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Les Montréalais sont les plus taxés à la pompe au pays

Auteur: 2018/05/17
  • Selon un rapport produit par la FCC, les Montréalais paient plus cher en taxes sur l’essence que n’importe où au pays.
  • Les Montréalais paient six (6) taxes différentes à la pompe.

MONTRÉAL, QC – Alors que beaucoup d’automobilistes montréalais se demandent pourquoi ils paient si cher pour faire le plein, la Fédération canadienne des contribuables (FCC) fait la lumière sur les taxes qu’ils paient à la pompe. Le 20e rapport annuel sur les taxes à la pompe de la FCC rendu public aujourd’hui montre que les Montréalais paient chaque année la somme astronomique de 2,925 milliards de dollars en taxes sur l’essence. Cela représente 971 $ par automobiliste, soit presque 200 $ de plus que l’automobiliste canadien moyen.

Actuellement, les gouvernements imposent la TVQ et la TPS sur le prix de l’essence après avoir tenu compte de la taxe carbone, la taxe d’accise fédérale, la taxe provinciale sur les carburants et la taxe « transit » remise à l’AMT. Cela est sans compter le coût du marché du carbone au Québec qui représente actuellement 0,04 $/litre. Au total, les Montréalais paient actuellement 0,57$/litre en taxes, soit plus que n’importe où ailleurs au Canada.

« Les automobilistes montréalais ont raison de rager lorsqu’ils font le plein parce que le prix est devenu complètement déraisonnable », a indiqué Carl Vallée, directeur Québec de la FCC. « Force est de constater qu’une partie du blâme doit être dirigée vers nos gouvernements qui – au nom de causes toujours plus nobles les unes que les autres – font en sorte qu’il devient de moins en moins abordable de se déplacer au Québec et à Montréal en particulier. »

Actuellement, les gouvernements imposent la TVQ et la TPS sur le prix sur l’essence après avoir tenu compte de la taxe carbone, la taxe d’accise fédérale et la taxe provinciale sur les carburants. C’est la taxe sur la taxe. Au total, cette pratique indécente de nos gouvernements coûte en moyenne 96,61$ par automobiliste à Montréal.

« Nos gouvernements ont le pouvoir d’agir pour soulager les contribuables qui peinent à joindre les deux bouts. Des six taxes qui nous sont imposées à la pompe, est-ce que l’une d’entre elles ne pourrait tout simplement pas être abolie pour permettre aux Montréalais de respirer un peu? », a ajouté M. Vallée