Ce texte a été publié dans le Huffington Post (QC)
Monsieur le ministre,
Les contribuables québécois ne peuvent plus respirer. Ils sont étranglés par le fardeau fiscal imposé par l’ensemble des paliers de gouvernement. La liste est longue et elle semble s’allonger toujours un peu plus chaque année : l’impôt sur le revenu, la taxe de vente du Québec (TVQ), la taxe sur les produits et services (TPS), la taxe d’accise fédérale, la taxe provinciale sur les carburants, la taxe carbone, les taxes municipales, les taxes scolaires et j’en passe.
Bien entendu, vous ne pouvez pas être tenu responsable de 40 ans de surenchères municipale, provinciale et fédérale en taxes et en dépenses, mais l’actuel gouvernement du Québec pourrait faire une différence réelle pour soulager les contribuables québécois s’il en avait la volonté politique. C’est vrai, les contribuables crient moins fort que les groupes de pression qui défilent presque chaque semaine à l’Assemblée nationale pour demander plus d’« investissements » (un bel euphémisme pour parler de dépense de deniers publics) dans leurs secteurs respectifs. Ils ne font pas appel à des lobbyistes pour défendre leur cause. Ce sont souvent des familles québécoises qui travaillent fort et dont la principale préoccupation est le pain et le beurre. Ils n’ont pas le temps de manifester, mais leurs votes comptent tout autant et ils ont la mémoire longue.
Alors que vous êtes en train de préparer le Budget provincial, je vous demande de mettre de côté les nombreuses demandes de subvention que vous avez reçues et de considérer, à la place, les Québécois ordinaires qui, au bout du compte, paient la facture. Cela se traduirait par plusieurs actions concrètes que votre gouvernement pourrait mettre de l’avant dès maintenant :
Il est donc temps d’accorder aux contribuables québécois une bouffée d’air frais. Cela fait assez longtemps qu’ils attendent. Cela fait assez de fois qu’ils ont été déçus. Aidez-les à prospérer et contribuez à leur épanouissement économique. Ils apprécieront que leur gouvernement pense à eux en premier : avant les groupes d’intérêts, avant les grandes centrales syndicales et avant les grandes compagnies multimilliardaires. C’est tout le Québec qui en sortira enrichi.