La plupart des victoires en matière de politique publique impliquent d'autres défenseurs. Mais pas dans ce cas. En 2003, lorsque la FCE a lancé une campagne visant à abolir l’impôt sur la santé en Alberta, elle a été ignorée par les principaux médias et rejetée par les décideurs. Mais l’affaire concernant la taxe santé était claire: elle ne payait pas pour les soins de santé, elle n’avait rien à voir avec une assurance, elle était coûteuse à administrer et c’était régressive. La FCDQ a publié une analyse, distribué des commentaires et utilisé des données de sondage pour démontrer l’opposition du public. Chaque année, les directeurs de la FCDQ défilaient dans un nombre croissant de pétitions adressées aux législateurs et plaidaient leur cause. Premièrement, ce sont les partis de l'opposition qui se sont ralliés, suivis par le gouvernement qui a éliminé la taxe de santé… pour les aînés. L'élan avait basculé!
À la veille des élections provinciales de 2008, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a annoncé que les primes d'assurance-maladie seraient supprimées pour tous les Albertains. Cela signifiait que chaque famille de l'Alberta conserverait 1 056 $ de plus de leurs revenus. Tous les principaux médias de la province - la Presse canadienne, le Calgary Herald, le Edmonton Journal et le Globe and Mail - ont attribué à la FCE le mérite de cette victoire. Comme l’a déclaré le Edmonton Sun: «La Fédération des contribuables canadiens a fait campagne sans relâche pour que la prime soit annulée."